Vincent ROBIN, Maire
Annie BERTHEAU, Première adjointe en charge de la Culture
ont le plaisir de vous inviter à la rencontre de l’artiste
Vendredi 7 juillet à 18h
À LA CORBILLIÈRE
Barbiero recherche le silence dans ses œuvres. Le minéral, à ses yeux, représente la mémoire du monde.
Les pierres, les roches sont découvertes lors de ses voyages réguliers dans la nature, dans ces paysages parcourus, anciennes carrières oubliées des hommes, éboulis, orgues. Elles sont ensuite magnifiées.
« Caduta massi »
Les « chutes de masse » font partie de cette atmosphère qui rend le paysage secret et qui éveille la sensibilité du peintre.
Le végétal aussi imprime sa force, son souffle d’espoir, son jeu troublant avec la lumière et c’est dans cet ensemble que se conjugue le travail à l’atelier. Loin d’une représentation panoramique ou anecdotique, Barbiero reste sur ses gardes.
Ne pas faire semblant, tout est ressenti au plus profond de lui. Avoir un regard qui ne représente pas, mais qui découvre.
Observer ce qui n’est jamais regardé d’ordinaire, ces paysages dans lesquels Barbiero distingue les ombres comme des secrets. Il ouvre un monde présumé impénétrable. Par le passé, en découvrant les œuvres de Rembrandt, il en eu un choc émotionnel, imprégné dans le sombre de ses œuvres.
Il y ressentit une vie qu’il lui fallait découvrir.
Inlassablement ses recherches se poursuivent, il ne détourne pas les yeux de ces paysages espérés.
« La danse des arbres »
Au hasard de ces rencontres, au détour d’un chemin, d’une falaise, d’un verger, l’œil du peintre apprivoise, tourne autour des branches.
Sa recherche est basée sur l’observation de cette nature qu’il affectionne particulièrement. Ces images restent emmagasinées dans sa mémoire. Sans le vouloir délibérément, il retranscrit, dans ses travaux, ces instants empruntés au passé.
« Le passage secret »
Barbiero a besoin de prendre pour prétexte ces paysages clos, simplement réduits à des espaces sans dimension, comme enfermés, avec ces jeux d’ombre et de lumière toujours présents. Comme un refuge, l’ombre ressource le peintre, elle le rassure pour se dissimuler. Elle retient l’émotion par sa profondeur.
Il y a dans cette approche, comme une énigme et un espoir de vie.