Chenilles processionnaires : tout le monde est concerné

Un arrêté préfectoral du 18 décembre 2024 précise que toute personne observant ou suspectant la présence de chenilles processionnaires du chêne ou du pin est tenue de le signaler.

Elles portent un nom étrange et ont un aspect à première vue inoffensif. A première vue seulement. Les processionnaires du pin et leurs voisines du chêne sont des insectes (papillons) qui, au stade chenille, se recouvrent de poils urticants. Et là est le problème. Puisque ces poils urticants, comme leur nom l’indique, représentent un danger, non seulement pour l’être humain, mais également pour les animaux.

Éruptions avec démangeaisons, conjonctivites, irritations des voies respiratoires et, pour nos amis chiens et chats, salivations excessives, vomissements et nécroses : mieux vaut éviter de regarder de trop près ces petites bêtes-là, qu’un décret de 2022 a jugé bon d’ajouter à la liste des espèces dont la prolifération est nuisible à la santé humaine du code de la santé publique.

Et puisque l’on parle réglementation, voici ce que précise l’article 1er de l’arrêté préfectoral du 18 décembre 2024 : « Toute personne physique ou morale observant ou suspectant la présence de chenilles processionnaires du chêne ou du pin est tenue de le signaler. » Comment ? Grâce à cet outil dédié, mis à disposition de tous les usagers qui souhaiteraient signaler leur présence.

A ce titre, il convient de rappeler que la mairie n’a à traiter que les nids de chenilles qui se trouvent sur le domaine public. Et bien sûr, comme le mentionne l’Agence régionale de santé Centre-Val de Loire, « il est fortement recommandé que toute intervention de lutte contre les chenilles processionnaires sur les arbres infestés soit réalisée par des professionnels certifiés. »

Enfin, si vous pensez avoir été exposés à des poils urticants, mieux vaut aller voir un médecin, un pharmacien, ou contacter un centre antipoison.

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